De temps en temps, la vie nous secoue jusqu’au plus profond de nous-mêmes. Le sol que nous pensions solide se met soudain à bouger, et tout ce qui nous était familier devient incertain. Il existe en fait un mot pour ce genre de bouleversement : Lifequake.

Ce terme a été créé à l’origine par l’auteur américain Bruce Feiler dans son livre Life Is in the Transitions. Il décrivait un lifequake comme une perturbation massive — un événement qui change le cours de nos vies pour toujours. Cela peut être la perte de quelqu’un qu’on aime, une maladie inattendue, une relation brisée, ou même un changement soudain de carrière. Quelle que soit sa forme, un lifequake est plus qu’une crise ; c’est un tournant.

Quand j’ai découvert ce mot pour la première fois, il a résonné profondément en moi. Mon propre parcours a été marqué par de tels séismes — des moments qui ont brisé la vie que je connaissais et m’ont forcée à tout reconstruire. Avec le temps, j’ai commencé à voir Lifequake non seulement comme une perturbation, mais comme une histoire de survie, de renouveau et d’espoir.

Je pense souvent à l’art japonais du kintsugi — la pratique qui consiste à réparer la poterie cassée avec de l’or. Au lieu de cacher les fissures, le kintsugi les met en valeur, rendant l’objet encore plus beau qu’avant. C’est ce que Lifequake signifie pour moi. Nos cicatrices ne sont pas des défauts à effacer — ce sont des marques de force, la preuve des batailles que nous avons survécues.

Guérir ne consiste pas à cacher ce qui s’est brisé. Il s’agit d’embrasser les fissures qui nous ont façonnées et de trouver la beauté dans notre transformation. Alors, si tu traverses un chapitre sombre de ta propre vie en ce moment, je veux te rappeler : ne perds pas espoir. Continue d’avancer, même si le chemin te semble lourd. Un jour, tu regarderas en arrière et tu verras non seulement la douleur, mais la renaissance. Tu émergeras plus forte, plus sage et entière à nouveau — renaissant de ta propre histoire.

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